La définition du Cost Killer
Ils nous ressemblent parfois. Ils parlent haut et fort. Leur vocabulaire est souvent emprunté à leur cours d’école de commerce (dites « Business School »). Leurs pas sont toujours rapides et leurs fronts plissés sous leurs soucis professionnels.
Ils ont toujours raison car les autres ont tort. Rarement âgés de moins de la quarantaine, très majoritairement masculins, ils sont souvent vêtus de costumes et cravates. Ils ont leurs stars (Carlos GOSHN - PDG de Nissan par exemple). Version actuelle des « hommes en noir » (Men in Black), voilà les « Cost-Killers ». Littéralement « tueurs de coût», ils ont pour seule activité la réduction de toutes dépenses actuelles ou potentielles pour améliorer la rentabilité (comprenez « l’excédent brut d’exploitation » EBE) pour une plus grande flexibilité.
Depuis plus de quinze ans, ils sont parmi nous. Avant qu’ils prennent la parole, on ne les reconnaît pas toujours. Ensuite, plus de doutes. Ils parlent mais ne pensent pas. Ils ne sont plus tout à fait humains car sans émotion individuelle. Ils calculent ... la suppression des coûts.
Il appartient à chacune et chacun d’entre nous d’être vigilant et de les démasquer car ils savent user d’un vocabulaire d’experts en économies, « moderne », européen ou pragmatique pour nous manipuler. Pour faciliter leurs manœuvres, ils ont créé la « GEXCI » et autres carottes individualisés.
Les plus sincères d’entre eux, presque inconscients, déclarent qu’il faut « maîtriser et réduire les coûts ». Mais c’est quoi les coûts ? C’est nous...
source : syndicat FO
Ils nous ressemblent parfois. Ils parlent haut et fort. Leur vocabulaire est souvent emprunté à leur cours d’école de commerce (dites « Business School »). Leurs pas sont toujours rapides et leurs fronts plissés sous leurs soucis professionnels.
Ils ont toujours raison car les autres ont tort. Rarement âgés de moins de la quarantaine, très majoritairement masculins, ils sont souvent vêtus de costumes et cravates. Ils ont leurs stars (Carlos GOSHN - PDG de Nissan par exemple). Version actuelle des « hommes en noir » (Men in Black), voilà les « Cost-Killers ». Littéralement « tueurs de coût», ils ont pour seule activité la réduction de toutes dépenses actuelles ou potentielles pour améliorer la rentabilité (comprenez « l’excédent brut d’exploitation » EBE) pour une plus grande flexibilité.
Depuis plus de quinze ans, ils sont parmi nous. Avant qu’ils prennent la parole, on ne les reconnaît pas toujours. Ensuite, plus de doutes. Ils parlent mais ne pensent pas. Ils ne sont plus tout à fait humains car sans émotion individuelle. Ils calculent ... la suppression des coûts.
Il appartient à chacune et chacun d’entre nous d’être vigilant et de les démasquer car ils savent user d’un vocabulaire d’experts en économies, « moderne », européen ou pragmatique pour nous manipuler. Pour faciliter leurs manœuvres, ils ont créé la « GEXCI » et autres carottes individualisés.
Les plus sincères d’entre eux, presque inconscients, déclarent qu’il faut « maîtriser et réduire les coûts ». Mais c’est quoi les coûts ? C’est nous...
source : syndicat FO
Carlos Ghosn PDG de Renault premier Cost Killer de renom
Le
Conseil d’Administration de Renault du 29 avril 2005, à l’issue de
l’Assemblée Générale a désigné M. Carlos Ghosn Président de la Direction
Générale de Renault. En tant que Président de la Direction Générale de
Renault, M. Carlos Ghosn aura les pouvoirs les plus étendus pour agir en
toutes circonstances au nom de la société. Notamment, il élabore et met
en oeuvre la stratégie de Renault après proposition au Conseil
d’Administration. M. Carlos Ghosn reste Président-Directeur Général de
Nissan. M. Louis Schweitzer ex président devient le Président du Conseil
d’Administration de Renault. Il organise et dirige les travaux de
celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée Générale.Il veille à ce que
soient établis et mis en oeuvre au meilleur niveau les principes du
gouvernement d’entreprise. Il s’agit d’un retour au sein de la maison
mère Renault, dans laquelle Carlos Ghosn s’était forgé une réputation de
Cost Killer (réducteur de coûts) avant d’affirmer cette personnalité
chez Nissan à travers le plan de réduction de coûts NRP (Nissan Revival
Plan) lancé en octobre 1999. Ce plan drastique prévu jusqu' à l'exercice
2002/2003 devait se solder par la fermeture de 3 usines, par le
démantèlement du keiretsu (partenariats officieux entre des entreprises
concurrentes), la réduction du nombre de fournisseurs et la suppression
de 21 000 postes. Ce qui vaut aujourd'hui à Carlos Ghosn le surnom moins
glorieux de « réducteur de têtes ».
Avec un an d'avance sur ses objectifs Nissan a dégagé sur l'exercice achevé fin mars 2001, un bénéfice net record de 331,1 milliards de yens, soit une année après avoir enregistré sa perte la plus sévère. Ajoutons que chez Renault la réduction des coûts est dorénavant intégrée à la gouvernance d’entreprise. Après un premier plan de réduction de coûts de 20 milliards de francs menée entre 1998 et 2000 puis un second de même ampleur (3 milliards d’euros) achevée fin 2003, le groupe Renault persiste dans sa quête vertueuse d’économies.
Avec un an d'avance sur ses objectifs Nissan a dégagé sur l'exercice achevé fin mars 2001, un bénéfice net record de 331,1 milliards de yens, soit une année après avoir enregistré sa perte la plus sévère. Ajoutons que chez Renault la réduction des coûts est dorénavant intégrée à la gouvernance d’entreprise. Après un premier plan de réduction de coûts de 20 milliards de francs menée entre 1998 et 2000 puis un second de même ampleur (3 milliards d’euros) achevée fin 2003, le groupe Renault persiste dans sa quête vertueuse d’économies.
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